Étreinte ou baiser ? Sextos ou passion rêvée ? En matière de fidélité, les limites sont parfois floues et surtout pas toujours partagées. Certes, 80% des Français s’accordent pour dire que s’adonner à des « échanges bucco-génitaux » ou des « relations sexuelles exceptionnelles ou régulières » avec un(e) autre que sa moitié, c’est tromper, selon une enquête menée par l'institut Ifop pour Gleeden.com. Mais pour d’autres situations le sujet ne fait pas encore consensus.
Le débat « Et embrasser, alors ? » risque, en effet, quant à lui de continuer à animer vos soirées : 62% des Français ont répondu « tromperie », tout comme 57% des Belges et 75% des Italiens. Et les sondés semblent tout aussi intransigeants face aux infidélités virtuelles : 57% des Français estiment ainsi qu’échanger des textos coquins, c’est tromper. Tout comme, de toute façon, l’ensemble des jeux de séduction pour 45% des Français. Le fantasme pendant l’amour, enfin, vous fait passer dans le clan des infidèles pour 41% des sondés (faut-il encore l’avouer).
>> Sexualité : faut-il (vraiment) être fidèle pour atteindre l'orgasme ? <<
Et s’ils sont intransigeants sur la notion, c’est qu’ils y croient : 68% des Français pensent, en effet, qu’il est possible de rester fidèle toute une vie à la même personne. Une proportion en baisse (86% en 1976) mais surtout qui évolue car, après tout, tromper veut-il dire ne pas aimer ? Non, répondent 63% des Français en couple (contre 53% en 2010) qui tiennent tout de même à préciser (44% d’entre eux), que « cela dépend des circonstances »…