Feriez-vous une bonne boss ?

Être une bonne manageuse, savoir traiter ses employé.e.s avec respect tout en sachant les challenger et, si besoin, les recadrer, ce n'est pas une mince affaire. Cela demande beaucoup d'implication, de bienveillance et de sérieux. Certaines personnes cependant, ont le leadership dans le sang, tout simplement parce qu'elles ont intégré toute une série d'habitudes quotidiennes qui font d'elles d'excellents boss.

Dans un article paru sur Inc., le journaliste Bill Murphy Jr a recensé les 27 choses simples mais cruciales que font quotidiennement les meilleurs patron.ne.s. On vous les a listées ci-dessous.

Ça ne veut pas dire qu'ils passent la journée à vouloir "en raconter une bien bonne" à leur team. Simplement, ils savent faire preuve de dérision et de légéreté pour désamorcer les situations de crise.

Cela présuppose qu'ils en aient effectivement une. En la partageant avec les membres de leur équipe, en la rendant claire et accessible, ils insufflent de l'énergie à leur équipe.

Personne ne veut travailler pour quelqu'un qui fait passer ses intérêts avant ceux de l'entreprise. Les grands patrons l'ont compris et savent, quand il le faut, valoriser les talents et l'implication de chacun, avant de se valoriser eux-mêmes.

Les bons boss ne s'offusquent pas quand leurs employé.e.s ont besoin d'aménager leurs horaires ou doivent de temps en temps partir plus tôt pour emmener leur enfant chez le dentiste.

Quand on est un bon boss, on ne bride pas les aspirations des membres de son équipe par crainte qu'ils vous piquent votre place ou soient débauchés ailleurs. Au contraire, on leur aide à acquérir la confiance nécessaire pour mener à bien leurs projets et on fait preuve d'enthousiasme quand ils réussissent à les développer.

Les grands leaders n'ont pas peur de confier aux autres ce qu'ils auraient du mal à accomplir eux-mêmes, par manque de temps ou de compétences. Ils encouragent les initiatives et l'autonomie de leur équipe.

Tout le monde a besoin d'entendre que son travail est apprécié. Les bons boss l'ont compris et n'hésitent pas à féliciter leur équipe quand elle a fait du super travail.

Une mauvaise décision d'embauche est au moins en partie la faute du patron. Lorsque cela se produit, les managers en or savent remédier à leur erreur en mettant fin de manière éthique et légale à une embauche.

Échouer n'est pas toujours une mauvaise chose, surtout dans le monde du travail. Il suffit d'avoir tirer des leçons de ses erreurs, d'identifier là où on a fauté pour tirer profit de cet échec et en faire une force.

Personne ne veut travailler dans une boîte où la seule récompense pour un bon travail est encore plus de travail. Un bon patron sait être reconnaissant de l'implication de son équipe et la récompenser à sa juste valeur.

Même quand ce sont des décisions difficiles. L'inertie et l'incertitude ne sont pas dans l'ADN des bons boss.

Idéalement, un chef devrait avoir des experts en la matière et des leaders subalternes qui connaissent mieux certains domaines que lui. Mais il doit tout de même avoir suffisamment de connaissances en la matière pour manager avec compétence.

Les personnes qui savent diriger avec doigté savent montrer à leur équipe qu'ils croient en elle que chacun.e saura mener à bien les missions qu'elles leur ont confiées.

Un bon boss arrive à l'heure, que ce soit au quotidien ou pour les événements importants. Sans rigueur ni ponctualité, impossible d'exiger ces qualités de la part de ses employé.e.s.

Parfois, ce qu'un patron a de mieux à faire pour rebooster un membre de son équipe démotivé, c'est de le bousculer un peu en émettant des critiques fondées et argumentées.

Un bon boss sait reconnaître ses erreurs, les assumer et surtout, présenter ses excuses quand cela est nécessaire.

Prioriser les tâches dont il faut venir à bout est l'une des marques d'un super boss. Ils savent aussi expliquer clairement à leur équipe ce qui est le plus important, et pourquoi.

Les patrons qui ne se sentent pas en sécurité conservent l'information comme une marchandise, la morcelant soigneusement pour la rendre puissante. Certes, il y a des moments où il est nécessaire de conserver l'information de près pour des raisons stratégiques - mais les grands patrons font de la transparence leur paramètre par défaut.

Être poli ne coûte rien, génère de bons sentiments et augmente la courtoisie.

Les bons boss reconnaissent qu'ils demandent aux gens de consacrer au moins un tiers de leurs heures de veille à travailler sur leur vision. Donc, ils s'assurent que c'est une vision suffisamment grande et digne.

La marque des grands patrons est aussi son éthique irréprochable. Il ne médit pas sur ses employé.e.s, il ne colporte pas de ragots et il se plie lui-même aux règles qu'il leur fixe.

Ne pas savoir et le reconnaître : peu de patrons le font. C'est pourtant la preuve qu'eux aussi ne sont pas infaillibles et que leur travail est perfectible.

Même quand ce qu'on leur dit n'est pas ce qu'ils espèrent entendre, les super boss savent écouter leur équipe et prennent en compte leurs déceptions et leurs griefs.

Les grands patrons travaillent dur et démontrent qu'ils apprécient le travail de leur équipe. Ils donnent aussi l'exemple par d'autres moyens : par exemple en traitant bien leurs clients, en menant à bien les projets sur lesquels ils se sont engagés et en faisant de l'efficacité une priorité.

En cela, ils montrent l'exemple : en valorisant leur santé et leur vie privée, ils prouvent que certes, le travail, c'est important. Mais que ce n'est pas l'essentiel dans la vie.

On peut tout à fait être amical et accessible tout en conservant une réserve, nécessaire, avec son équipe. C'est pour cela que les grands boss veillent toujours à bien peser les mots qu'ils emploient, à ne pas distiller des informations qui pourraient ensuite se retourner contre eux.

Les grands patrons encouragent l'éducation, la formation, l'exploration et le réseautage. C'est la meilleure façon d'avoir des employés sérieux, dévoués et engagés.