Dans la nuit du 9 au 10 avril 2009, deux hommes entrent par effraction dans la demeure de Anne-Marie, dite Annette, 75 ans et de son époux, Eugène Le Couviour, 90 ans ancien maire de Pluvigner dans le Morbihan et entrepreneur reconnu de la région. Le couple est ligoté, mais si le vieil homme s'en sort, sa femme meurt étouffée par vingt et un morceaux de ruban adhésif sur son visage.
Un traitement différent et surtout à peine quelques bijoux volés dans la maison qui n'a même pas été fouillée font douter les enquêteurs. Un coup de fils anonyme leur indique que ce n'est pas un simple cambriolage, mais un leurre pour dissimuler l'assassinat d'Anne-Marie Le Couviour. Après arrestation, Wenceslas Lecerf et Guénolé Madé avouent avoir agit sur ordre de Josiane Sidaner-Le Couviour, femme du fils d'Eugène d'un premier mariage et donc belle-fille de la victime, ainsi que par l'intermédiaire de son jardinier, Loïc Dugué. Elle leur aurait promis 20 000 euros pour cette exécution.
Le procès des quatre accusés s'est ouvert en mai 2012. Josiane est alors condamnée à 15 ans de réclusion pour complicité de séquestration et de vol avec violences ayant entraîné la mort, l'assassinat n'avait pas été retenu. En 2013, le procès en appel à la cour d'assises de Rennes alourdit sa peine à 16 ans.