Des robots livreurs, manutentionnaires ou aidants pour les personnes âgées… Toutes sortes d’hypothèses sont émises depuis que Google a annoncé l’achat d’une nouvelle société spécialisée dans la robotique : la huitième en six mois. Cette dernière, Boston Dynamics, financée depuis plusieurs années par l’armée américaine est surtout connue pour ses robots-animaux, des machines capables de seconder des soldats. Le plus célèbre d’entre eux, le BigDog peut ainsi porter une centaine de kilos de matériel sur des terrains quasi-impraticables.
Mais cette société, fondée en 1992 par un professeur du MIT, a aussi dévoilé en juillet dernier son dernier développement : un robot humanoïde. Au siège de Google, un département spéciale robotique a, de son côté, été créé avec à sa tête le cofondateur du système d'exploitation mobile Android, Andy Rubin. Que veut donc faire le géant américain ? Pour Jean-Claude Heudin, directeur de l'Institut de l'Internet et du Multimédia et spécialiste de la robotique, interrogé par Europe1.fr, il s’agirait simplement « d'acquérir des compétences », même si ce dernier rappelle qu'une des têtes pensantes de Google, Ray Kurzweil, est adepte de la théorie transhumaniste : « Google compte sur l'intelligence artificielle pour que dans quelques années, les machines soient totalement fabriquées par d'autres machines. »
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