Alors que la question de la gestation pour autrui n’a même pas été débattue à l’Assemblée lors de la révision des lois bioéthiques, elle refait irruption dans le débat sous forme juridique.
La Cour de cassation doit aujourd’hui étudier la situation des filles Mennesson, victimes de l’impasse juridique sur les enfants nés de gestation pour autrui à l’étranger. Le couple Mennesson a fait appel à une mère porteuse californienne pour concevoir Isa et Léa, leurs jumelles nées en 2000.
Depuis, ils se battent pour que les actes de naissance californiens soient transcrits sur les registres de l’état-civil français. Le labyrinthe judiciaire pourrait-il prendre fin aujourd’hui et accorder aux jumelles une carte d’identité, un nom de famille, et une mère légale ?
La gestation pour autrui loin des oubliettes
Bioéthique : où en sommes-nous ?
Le Monde publie un appel contre la légalisation des mères porteuses