La campagne a commencé aux Pays-Bas : deux jeunes femmes Marije Kat et Lindy Robles, elles-mêmes victimes de harcèlement lors de leurs études, lancent en 2013 des bracelets en caoutchouc vert pomme portant l'inscription « You Are Good ». Tels un mantra à porter au poignet, ces bracelets visent à lutter contre le harcèlement scolaire, fléau qui touche les élèves de toutes les classes. Le succès est au rendez-vous : selon un communiqué, 250 000 de ces bracelets à 2 euros ont été vendus. Les deux initiatrices du projet décident alors d’étendre leur action à la Belgique, en vendant leur produit dans des commerces partenaires. Leur objectif : sensibiliser à la question du harcèlement à l’école et faire tomber le tabou qui entoure ce sujet.
Une partie des bénéfices des ventes belges sera ainsi reversée à l’association flamande « School zonder pesten » (École sans harcèlement), qui développe du matériel éducatif destiné aux écoles primaires. Via ces outils, l’association compte permettre aux enfants d’exprimer leurs sentiments vis-à-vis du harcèlement, pour les sensibiliser à la question.
L’initiative des deux Néerlandaises avait été motivée par le suicide de Tim Ribberink fin 2012, un étudiant victime de harcèlement. En France, un enfant sur dix était victime de harcèlement scolaire en 2012. Le ministère de l’Éducation nationale a d’ailleurs lancé début 2012 une application de sensibilisation « Stop au harcèlement à l’École » sur Facebook.
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