Les geeks ont plus d’un tour dans leur PC… Après « Payback », la série d’attaques contre les sites accusés de censurer Wikileaks ou de bloquer les virements vers le site (Amazon, Paypal, Mastercard et Visa), le désormais célèbre collectif des « Anonymous » lance l’opération Leakspin. L’idée ? Faire du crowd journalism pour augmenter l’impact des câbles diplomatiques divulgués par Wikileaks. Sur le site operationleakspin.org, les internautes volontaires pourront soumettre leurs textes d’analyse des câbles, il seront relus et corrigés par des journalistes bénévoles pour être publiés.
D’autres membres d’Anonymous montent l’opération Black Face le 18 décembre : en signe de protestation contre les pressions exercées sur Wikileaks et Julian Assange, les internautes sont invités à changer leur photo de profil Facebook pour un fond noir, et à s’habiller en noir.
Alors que Julian Assange comparaît aujourd’hui à 14 heures à Londres pour demander sa libération conditionnelle, il a vivement critiqué dans un communiqué envoyé depuis sa prison les émetteurs de cartes bancaires américains Visa et MasterCard et la société de paiements par Internet PayPal pour avoir bloqué les virements vers le site.
Malgré les représailles, Wikileaks semble bien parti pour remporter la bataille de la censure. Les hackers multiplient en effet les sites miroirs pour protéger et diffuser les précieux documents : le dernier né est hébergé en France, sur wikileaks.liberation.fr… Le quotidien de Laurent Joffrin a choisi son camp au nom du droit à l’information.
Wikileaks : Julian Assange se rend à la police
Wikileaks sauvé par les internautes
Amazone n’héberge plus les serveurs Wikileaks