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Imaginez : Google Street View version océan
Publié le 5 mars 2012 à 18:20
Par Terrafemina
En lisant le titre vous vous dites : « Mais ce n’est pas possible ! ». En effet, une fourmi mettrait moins de temps à faire Paris – Marseille que nous pour photographier ne serait-ce qu’une infime partie des océans. Pourtant une équipe australienne s’apprête à prendre 50 000 panoramas sphériques sous-marins de la grande barrière de corail.
Imaginez : Google Street View version océan Imaginez : Google Street View version océan
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Grâce à Google Street View, on peut visiter Pompei, l’Amazone et certains grands musées. Le nouveau défi cartographique de Google s’attaque à la grande barrière de corail. Le projet Catlin Seaview Survey réunit des plongeurs qui, dès septembre, iront sur 20 sites spécifiques le long des 2300 kilomètres de cet écosystème incroyable et unique au monde. Pour prendre des photos, une caméra-requin similaire aux Google Cars. Il sera capable de prendre des photos sphériques géolocalisées toutes les 4 à 6 secondes. L’engin avance à une vitesse de 4 km/h.

Un prototype de ce « Google Shark » a déjà pris des clichés et ces derniers sont en ligne. Au vu de la qualité des images, cela nous donne déjà un aperçu du projet colossal qui les attend. Nous, internautes, pourrons plonger dans la grande barrière de corail, virtuellement.


Ce projet a plusieurs buts. Il permettra de sensibiliser les populations à la richesse et à la biodiversité que ces fonds abritent. Mais les scientifiques de l’Université du Queensland ont l’intention d’utiliser ces clichés pour écrire une liste, la plus précise possible, des espèces de coraux, poissons et autres espèces qui vivent dans cet endroit particulier.


En plus de ces deux finalités, le « Google Shark » mettra en place un système de traçage de la « mégafaune », c’est-à-dire requins tigres, tortues géantes et raies manta. En temps réel, la position et la profondeur de ces animaux sera donnée afin d’étudier leur comportement mais également l’évolution démographique par rapport au réchauffement climatique.


Enfin, un dernier robot sera déployé, il s’agira, plus précisément, d’un robot d’exploration qui aura pour but de descendre à 100 mètres de profondeur. Une étude vient de montrer que jamais auparavant l’acidification des océans n’avait été aussi forte et brutal et « les coraux profonds sont peut-être la clé qui permettra de déterminer si la grand barrière va résister au réchauffement climatique actuel ». Le grand changement que subit actuellement notre planète est d’abord sous l’eau avant d’être sur terre.

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