La commission de confiscation, chargée d'identifier et de recouvrer les actifs captés par la famille Ben Ali, a déja rendu à l'état une centaine de véhicules et 233 titres fonciers en plus de participations généralement majoritaires dans 116 entreprises. 204 autres sociétés sont toujours sous la loupe pour vérification poussée.
L'état tunisien pourrait se voir actionnaire dans plus de 300 entreprises valorisées à 2,6 milliards d'euros et qui emploient plus de 15000 personnes. A la commission nationale d'investigation sur les affaires de corruption et de malveillance (CNICM), le bilan est totalement similaire. Son rapport partiel publié en novembre 2011 porte sur 5000 dossiers et démontre une corruption généralisée qui n'a épargné aucun secteur de l'économie.
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