Léa Drucker a déjà une longue carrière derrière elle. À 43 ans, celle qui a fait ses débuts sur grand écran en 1991 dans le film La Thune de Philippe Galland, a par ailleurs joué dans une quarantaine de longs métrages, une quinzaine de téléfilms et pas moins de 25 pièces de théâtre. Le 17 mars dernier, elle était dans le téléfilm Au nom des fils diffusé sur France 3. Elle est également au casting du Bureau des légendes, la nouvelle série de Canal + qui sera diffusée dans le courant de cette année et d'Arrêtez-moi là, un film de Gilles Bannier dont la sortie en salles est prévue dans les prochains mois.
Une jolie carrière sur laquelle la quadragénaire, nièce de l'animateur de France 2 Michel Drucker et de Jean Drucker (ex-président de M6) est récemment revenue sur les ondes des France Info, profitant de l'occasion pour se confier sur le poids de son patronyme. Elle a notamment révélé que celui-ci n'avait pas toujours été un atout de son point de vue. "Je ne sais plus quoi répondre lorsqu'on me demande ce que ça fait de s'appeler Drucker. J'ai connu des moments, dans ma vie pro, où j'ai pensé que mon nom de famille me pénalisait. J'avais peur d'être prise pour une pistonnée. Je culpabilisais", a-t-elle fait savoir. Pour autant, celle qui est également la cousine de la journaliste Marie Drucker est consciente des avantages dont elle a pu profiter, du simple fait de faire partie d'un tel clan. "Petite, j'ai eu un père médecin, une mère prof. J'ai eu une bibliothèque remplie de livres, on m'a fait faire du piano, de la musique, de la danse", relativise la maman d'une petite Martha née en 2014.
Mais alors qu'on pourrait penser que s'appeler Drucker prédestine presque automatiquement à exercer à la radio ou à la télévision, Léa Drucker a, elle, choisie son propre chemin et ce, dès l'adolescence. "Quand j'avais quinze – seize ans, je voulais faire du théâtre", raconte-t-elle. Et d'ajouter : "Je ne me disais pas que j'allais faire une carrière proche des médias".