Les différents types (horripilants) de mamans qu'on croise au parc

Vous n’êtes pas sans savoir que le monde des mamans se divise en factions organisées qui se livrent une guerre sans merci, notamment sur les forums spécialisés, à coups d’études, d’articles de blogs et de tribunes pour défendre leur mode d’éducation. Et bien Similac, une marque de lait en poudre américaine, a décidé de se moquer de ces conflits bien souvent idéologiques en les mettant en scène dans une vidéo diablement efficace en mode guerre des gangs. 

La scène se passe dans un parc, où l’on croise les dignes représentantes de ces groupes de mamans qui ne peuvent s'empêcher de faire la morale aux autres. On retrouve donc dans le désordre :

- Les mamans qui allaitent (et méprisent celles qui ne nourrissent pas leur bébé « à la source »)

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- Les mamans qui ont choisi le lait en poudre et le biberon et ne supportent par le discours culpabilisant de la « police des seins »




- Les mamans qui gardent leurs enfants à la maison et se demandent ce que ça fait d’être « une mère à temps partiel »

- Les working mums qui se demandent « ce que font toute la journée » les mères au foyer (« des manucures et des pédicures », persifle l'une d'entre elles)

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- Les mamans qui pratiquent le portage et houspillent celles qui « utilisent des poussettes au lieu de câliner » leurs enfants




- Les mamans écolos qui raillent ceux qui « n’en ont rien à carrer de l’environnement » car ils utilisent des couches jetables

- Les mamans sportives qui considèrent qu’élever un enfant n’empêche pas de faire du sport tous les jours

Sans compter les papas, perdus au milieu de ces ayatollahs de la maternité, et qui, eux, voudraient bien qu’on arrête de les considérer comme les cinquièmes roues du carrosse alors qu’ils s’occupent avec autant de soin de leurs rejetons que les mères.




Tout ce petit monde s’invective joyeusement, jusqu’à ce qu’une poussette se mette à dévaler accidentellement une pente. D’un seul homme - et d’une seule femme - tous ces parents se lancent alors à la poursuite du berceau en déroute pour sauver le bébé en danger, mûs par le même instinct parental. Et c’est la morale de cette publicité plutôt maline : « Quelles que soient nos croyances, nous sommes avant tout des parents ». Bien joué.

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