De plus en plus de Français réalisent des travaux qui leur permettent d'améliorer leur habitat de façon à alléger leur facture d'énergie. Comportement compréhensible compte tenu des prix de l'électricité, du gaz et du fioul en constante hausse.
Selon l’Ademe, le nombre de ménages réalisant des travaux d’isolation atteint son plus haut niveau depuis 1986.
« Près de 80 % des ménages (contre 76, 3% en 2009) ayant investi dans des travaux ont privilégié les travaux d’isolation dans leurs logements. Parmi ces interventions, 26 % ont concerné la pose de double vitrage et 12 % l’isolation des toitures et combles »
Pourtant, le budget que les Français allouent à leurs travaux est en diminution : Ils ont dépensé en moyenne pour leurs travaux 4 396 euros en 2010 contre 4 899 euros en 2009.
« Les travaux sur le chauffage sont particulièrement touchés, avec un recul des installations de pompes à chaleur, ce qui contribue à faire baisser le coût moyen d’une intervention. Il se peut aussi que, plus globalement, dans le contexte actuel les ménages hésitent davantage à investir », analyse l’Ademe.
Mais quel sera l’impact l’an prochain du remaniement des aides écologiques annoncé par Nathalie Kosciusko-Morizet, ministre du développement durable, dans le cadre du projet de loi de Finances 2012. Selon l’Ademe, 84 % des ménages avaient bénéficié d’un crédit d’impôt développement durable (CIDD) et 16 % ont pu souscrire un prêt bancaire aidé (Eco-PTZ). Quelles vont être les nouvelles conditions? Qui aura le droit d'accéder aux aides ? Réponse l'année prochaine
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