« Il nous faudra explorer d'autres chemins, sans tabou. Je pense à la baisse de la fiscalité des ménages et notamment des classes moyennes. Car je l'ai dit, les impôts sont trop lourds », a-t-il expliqué, comme le rapporte le Parisien. Et d’ajouter, comme le rapporte le Nouvel Observateur: « je l'ai dit, les impôts sont trop lourds. Mais nous ne pourrons nous engager dans cette voie que si nous avons réduit la dépense publique ». Les déclarations du Premier ministre sont à mettre dans la perspective de son discours, initialement centré sur le vote par la majorité du Pacte de responsabilité et de solidarité, alors qu’une partie des parlementaires s’opposent toujours aux 50 milliards d’économies décidées.
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Misant sur la notion de « crédibilité » de la gauche, Manuel Valls dit refuser le fait d'imposer les décisions du gouvernement, tout en se permettant une petite mise en garde: « la tradition de la Ve République, de la majorité parlementaire automatique sous menace du 49-3 n'a jamais fait partie de notre culture », a-t-il notamment estimé. Et de poursuivre sur le risque posé par la « reparlementarisation à outrance des institutions ». Au sujet des députés frondeurs et à leurs contre-propositions, il a déclaré: « Je n'ai qu'une certitude - prendre un autre chemin nous conduirait à l'échec […] C'est pourquoi je suis très déterminé à quelques jours des votes importants que nous avons au Parlement ».