L’institution du mariage est-elle menacée par un vent de féminisme qui soufflerait dans les voiles des jeunes mariées ? Une étude réalisée par une agence de wedding-planner (WeddingDays.com) américaine défend cette idée d’une tendance clairement pro-femmes chez les futures épouses.
Féministes en robe blanche
Un sondage mené auprès de 200 femmes en passe de se marier révèle qu’un quart (26%) voudraient garder leur nom de jeune fille plutôt que de prendre le patronyme de leur époux, une sur cinq (19%) estiment que sur certains aspects les traditions du mariage peuvent être perçues comme anti féministes.
Pour autant cette profession de foi féministe reste très paradoxale, puisque la majorité des femmes interrogées se disent attachées à des symboles forts de la tradition matrimoniale : plus des trois quarts (76%) voudraient que ce soit leur père qui les mène devant le maire ou le prêtre, et seulement 9% sont prêtes à choisir une autre teinte que le blanc pour leur robe de mariée…
Selon Elki Parmar, directrice de l’agence Wedding Days : « certaines des jeunes mariées à qui nous avons parlé cherchent à rendre leur mariage plus « féministe ». L’une d’entre elles a décidé de ne pas se faire conduire dans l’allée par son père, parce que cela véhicule l’idée que la femme est une propriété destinée à être donnée ».