Michel Sardou et Johnny Hallyday se réconcilieront-ils un jour ? Si c'est le cas, cela ne sera certainement pas dans les mois qui viennent puisque, une fois de plus, Michel Sardou, auquel on ne peut décidément pas faire de procès en langue de bois, n'a pas hésité à tacler son ami de toujours.
Retour sur le début d'une dispute qui n'en finit plus d'enfler. Aux origines de la brouille, une phrase très déplacée qu'aurait prononcée Sardou dans l'un de ses concerts. Alors qu'ils parlait de Johnny et de sa fille Jade, il aurait fait référence au chanteur "et à sa Viêt-kong". Selon Sardou, ses propos auraient été déformés. Quant à Johnny, depuis, il ne décolère pas et ne se dit pas près à pardonner.
A tel point qu'il en remit une couche dans la biographie que lui consacra Amanda Sthers, écrivaine et accessoirement ex-compagne de Patrick Bruel. "A force de passer pour un vieux con réac, il l'est devenu", avait ainsi déclaré le chanteur, justifiant sa colère à l'encontre de celui qui, pourtant, fut l'un de ses plus proches amis des décennies durant. Interrogé par l'équipe du Grand Journal, Johnny avait persisté dans son courroux, assénant : "On a passé des moments formidables, on était très amis. Il a changé avec le temps. Michel reste un grand chanteur, mais il y a des choses qu'il a dites que je ne lui pardonnerai pas."
Visiblement très contrarié par ce refus d'en discuter, Sardou, lui, fait de la surenchère par médias interposés. Très exposé actuellement, alors qu'il jouera prochainement dans la pièce d'Eric-Emmanuel Schmidt Et si on recommençait, le chanteur a accordé un entretien au magazine VSD lequel, évidemment, l'a interrogé sur la brouille devenue célèbre. Fidèle à son franc-parler, et manifestement pas décidé à faire amende honorable, Sardou a ainsi lâché "Qu’est-ce que vous voulez faire ? Quand vous tombez sur quelqu’un qui est con, qui ne vous écoute pas, ne se donne pas la peine…" Avant de conclure : "On ne se parle plus depuis des années? ? Ça n'a aucune importance. Personnellement, je m'en passe très bien."
A bon entendeur.