Le 2 février dernier, Philip Seymour Hoffman était retrouvé mort dans son appartement de de Greenwich Village, dans le Sud de Manhattan. Rapidement, les circonstances de son décès ont été révélées dans la presse : l'acteur oscarisé de 46 ans, récemment séparé de sa femme Mimi O'Donnell a succombé d'une overdose d'héroïne.
Clean depuis plus de vingt ans, Philip Seymour Hoffman avait replongé dans la drogue l'année précédente, et effectué une cure de désintoxication de dix jours en 2013. Ses problèmes de drogue, l'interprète de Truman Capote en avait bien conscience. Il les évoque d'ailleurs dans ses journaux intimes, qui ont été découverts par la police new-yorkaise lors d'une perquisition et dont le contenu a été dévoilé par le New York Post.
Dans ces petits carnets, Philip Seymour Hoffman consignait ses peurs et ses faiblesses. Autrefois toxicomane, il y raconte sa rechute dans l'héroïne et les marchés conclus avec les dealers qui lui fournissaient ses doses quotidiennes. Ses propos, parfois « incohérents », souvent « illisibles » selon le New York Post, laissent penser que Philip Seymour Hoffman était « stone » lors de la rédaction de certains passages. Il parle notamment d'un certain Frank, « qui doit toujours de l'argent », puis change brusquement de sujet pour parler d'une « adolescente de 15 ans originaire du Texas ».
D'après le New York Post, Philip Seymour Hoffman parle aussi de « ses démons », de sa honte « de sortir, traîner et boire », de sa volonté de s'en sortir et de fréquenter les Narcotiques anonymes.
Enfin, selon le Telegraph, l'acteur parle aussi d'une autre femme avait qui il aurait entretenu une liaison, et qui aurait précipité la fin de son mariage avec Mimi O'Donnell, en novembre dernier. Rongé par la « culpabilité », c'est cet écart qui l'aurait poussé à retomber dans la drogue.