« C'était un passage de conneries, j'ai abandonné tout ça en août dernier », a tenté de se justifier Séverine Amelot, interrogée par le site de l’Express après que des photos d’elle accompagnées du drapeau à la croix gammée ont été dévoilées sur Internet. La colistière du prétendant Front national à la mairie de Nevers affiche sur Facebook photos, commentaires, statuts montrant son intérêt pour la droite néo-nazie. On peut ainsi la voir ainsi vêtue de T-shirts décorés de l'emblème de la 33e division de grenadiers SS Charlemagne, l'une des divisions de la Waffen-SS, ou attablée devant un drapeau à la croix gammée.
Mais ce n’est pas tout. Séverine Amelot a posté de nombreux messages à caractères haineux. Sur une photo où elle pose devant un tank, elle écrit en commentaire (fautes d’orthographes incluses) : « A lèse pour tous dézingué dans les cités. Sa ferais du ménage et sa nous défoulerais, à coup de paras dans leurs face de rat. Et en plus on les goinfre au cochon ». Alors qu’elle a affirmé avoir décidé de stopper son utilisation de Facebook, le réseau social crée par Mark Zuckerberg, en 2013, elle postait en janvier dernier, un appel à tirer au canon un vendredi, jour de prière chez les musulmans.
Sur Facebook, elle affiche également ouvertement son intérêt pour le Bloc identitaire, un groupuscule d'extrême droite, avec lequel Marine Le Pen, la présidente du FN, avait affirmé avoir coupé les ponts, et le Ku Klux Klan. Après avoir pris connaissance des faits, Le secrétaire général du parti d’extrême droite, Steeve Briois, assure que des procédures disciplinaires seront engagées contre elle.
Une des photos du profil Facebook public de Séverine Amelot, candidate sur la liste FN à Nevers ! #Municipales2014 pic.twitter.com/v4MoSeIwOo
— UMPitre (@UMPitre) 7 Mars 2014
Séverine Amelot, sur la liste #FN à la mairie de #Nevers, veut "tout dézinguer dans les cités, ces faces de rats" pic.twitter.com/E37J7DVEAP
— Ludivine Bénard (@LudivineBenard) 7 Mars 2014