Instaurée en 1960, la mixité à l'école apparaît comme la promesse de remédier à l’inégalité entre les sexes. Pourtant, pour Daniel Picouly, auteur de L’école des filles, l’école des garçons (Éd. Hoëbeke), l’école, cette « machine à distinguer les sexes », a défavorisé les garçons en mettant en place la mixité : « Ça a changé beaucoup de choses mais le plus regrettable c’est qu’on a arrêté de rêver des filles et on a commencé à les craindre », confie-t-il au micro d’Olivier de Lagarde sur France Info. Et de poursuivre : « Si les garçons ne sont pas mis au défi d’être des garçons, ils se retrouvent à avoir de meilleures performances que les filles. »
Daniel Picouly reconnaît que sa position est réactionnaire mais justifie par les faits : « Personne ne peut nier ce paradoxe : séparés des filles les garçons sont meilleurs à l’école. » L’ancien enseignant explique cette meilleure performance scolaire par un problème d’ego et de virilité qui, causé par les filles, perturbe les garçons dans le cadre scolaire. Les classes unisexes leur permettraient en revanche de faire preuve de plus de sérieux et de concentration. À cela il faut ajouter la différence de maturité entre garçons et filles qui rendrait les garçons plus intimidés. Cependant, l'auteur reconnaît que la mixité est « fondamentalement une bonne chose » ainsi qu' une « nécessité ».
Manon Adoue
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