2,2 millions de personnes démunies toucheront à partir de la deuxième quinzaine de décembre la prime de Noël, a annoncé jeudi le ministère en charge de la lutte contre l’exclusion. Cette aide exceptionnelle, qui avait été attribuée pour la première fois en 1998 sous la pression de mouvements de chômeurs est donc toujours reconduite. Toutefois, contrairement aux réclamations de ces derniers son montant n’augmentera pas. Il reste le même qu’en 2012 : 152,45 euros pour une personne seule, 228,67 euros pour un couple sans enfant ou une personne isolée avec enfant et peut atteindre par exemple 442,10 euros pour un couple avec quatre enfants.
Une prime de Noël destiné en grande partie (1,8 million de personnes) aux bénéficiaires du RSA socle et socle majoré (pour parents isolés), de l’allocation de solidarité spécifique (ASS), de l’allocation équivalent retraite (AER) et de l’allocation transitoire de solidarité (ATS). Pour la première fois, souligne le ministère dans le communiqué, le financement de cette prime sera assurée par le Fonds national des solidarités actives (FNSA). Elle a, par ailleurs, été pérennisée par une hausse d'un prélèvement social sur les revenus du capital.
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Les mères isolées aussi ont droit à la prime de Noël