Le chef de la sureté départementale du Nord, Jean-Christophe Lagarde, a été placé aujourd’hui en garde à vue par « la police des polices » (IGPN). Il doit être entendu au sujet de l’affaire de proxénétisme présumé en lien avec l’hôtel Carlton de Lille. Son nom aurait été cité par plusieurs acteurs du dossier. Lors de sa garde à vue, le directeur des relations publiques du Carlton, René Kojfer, a en effet attribué un rôle important à Jean-Christophe Lagarde. Selon lui, le policier aurait même été au contact de tous les protagonistes de ce dossier. Maître Olivier Bluche, l’un des avocats du commissaire divisionnaire, a indiqué qu’il n’avait en revanche « aucune information » quant au placement en garde à vue de son client.
En outre, d’après LePoint.fr, David Roquet, un entrepreneur du BTP également mis en examen pour « proxénétisme aggravé » et écroué, a expliqué à la police la façon dont il a organisé, avec Jean-Christophe Lagarde, trois parties fines à l’hôtel Murano à Paris. Selon plusieurs sources, Dominique Strauss-Kahn aurait aussi participé à ces parties fines. L’ex-patron du FMI a donc demandé à ce propos à être « entendu le plus vite possible par les juges » en charge de cette enquête pour mettre un terme à ces « insinuations malveillantes ». Selon Libération, Jean-Christophe Lagarde et DSK seraient proches. L’homme politique consultait notamment le policier sur des questions de sécurité.
Alexandre Roux
(Source : L’Express.fr)
Crédit photo : AFP/Manifestation employés Carlton Lille
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