Quel est le véritable salaire du Père Noël ?

Déterminer quels sont les enfants qui ont été gentils durant l'année écoulée, dresser les rennes, manager des centaines d'elfes et faire prospérer une usine à jouets capable de ravir des millions d'enfants… Il a beau ne travailler qu'un soir par an, le Père Noël possèderait des compétences professionnelles qui lui permettraient d'être grassement rémunéré et de se la couler douce le reste de l'année. C'est le constat émis par Insure.com, un comparateur d'assurances américain, qui a décidé de se pencher sur la rémunération du « vieux barbu ».

Se basant sur les données du Bureau of Labor Statistics (le Département américain du Travail), Insure.com estime qu'en 2014, le Père Noël a touché en moyenne 140 000 dollars. Il a d'ailleurs été augmenté depuis l'an dernier, puisqu'en 2013, son salaire annuel était estimé à 138 000 dollars.

Mais comment se fait-il que le Père Noël soit aussi riche ? Selon les estimations faites par le site d'assurance, sa principale source de revenus (116 742 dollars) proviendrait de son usine de jouets et de son atelier, où il travaillerait huit heures par jour, 364 jours par an. Le reste de son salaire proviendrait de tous les autres projets qu'il supervise et qui exigent probablement moins d'heures.

Vous trouvez que le travail du Père Noël est un peu trop surestimé ? Vous n'êtes pas le seul. Le journaliste Brad Tuttle du Time Magazine souligne ainsi que c'est 20 000 dollars de plus que le salaire estimé d'une mère au foyer. Et le LA Times d'ajouter que c'est aussi trois fois plus que le revenu médian des ménages aux États-Unis.

D'ailleurs, rappelle Ric Erwin, vice-président de l'Ordre fraternel des véritables Pères Noël barbus (oui, oui, ça existe), envisager de rémunérer le Père Noël n'est pas du tout compatible avec la figure folklorique de Saint-Nicolas, qui, selon la tradition, distribue gracieusement aux enfants sages des friandises. « Non seulement il était indifférent à l'idée de gagner un salaire, mais il a aussi participé activement à la distribution de sa richesse », explique Ric Erwin.

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