Avec les Allemands, les Français sont les plus importants épargnants du vieux continent. Au contraire de nos voisins latins d’Europe du Sud, les Français sont de véritables fourmis. Depuis 1990, le taux d’épargne est de 15%, il pourrait même atteindre 16% cette année. En 2012, le montant total de l’épargne des Français était de 3650 milliards d’euros, de quoi régler le problème de la dette efficacement. Au niveau mondial, les Japonais et les Américains sont les rois de l’épargne.
Concernant les produits d’épargne en eux-mêmes, les Français plébiscitent l’assurance-vie et le livret d’épargne. Concernant l’assurance-vie, les rendements de ces dernières années n’ont rien à voir avec ceux du début du siècle. A ce jour, ils sont situés entre 2,8 et 3,5% dans le meilleur des cas. Bien sûr, il est possible d’opter pour des placements sur des fonds plus « offensifs », le risque augmente, mais les rendements aussi (de 4 à 6% en moyenne).
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Le livret d’épargne quant à lui est toujours une option pertinente, mais les codes sont en train de changer. En effet, le taux du Livret A a considérablement diminué en 1 an en passant de 2,25% à 1,25%, ce qui commence à voir un effet sur la collecte mensuelle (très importante en janvier puis stable depuis l’été). Les livrets d’épargne en ligne sont en vogue. Même si les taux sont bruts (il faut défalquer 39,50% pour connaitre les intérêts réels), les offres sont de plus en plus alléchantes grâce à des taux boostés les premiers mois, et, des taux de base nets finalement à peine inférieurs à celui du Livret A (1,16% versus 1,25%). L’avantage reste la simplicité de leur utilisation et leur gratuité.
Également, le compte à terme est un produit financier à ne pas sous-estimer. Loin d’être sous le feu des projecteurs, il est à la fois sécurisé et rentable, une aubaine par les temps qui courent. Le principe est simple : Vous placez une somme fixe sur une période donnée allant en règle générale de 3 à 60 mois. Plus la durée est longue, plus le taux d’intérêt est important, de 1,70% à 2,40%. Aucune surprise possible puisque tout est délimité à l’avance (taux, durée, date de sortie). Veillez à ne placer que des sommes non-indispensables, car des pénalités s’appliquent en cas de retrait anticipé.
Dans la tourmente il y a encore quelques jours à cause d’une possible rétroactivité des intérêts générés (projet de loi finalement abandonné), le PEA permet de placer ses deniers en bourse. Malgré la crise, l’indice du CAC40 n’a jamais été aussi élevé (4 280 points). Sur le long terme, ce type de placement est toujours à tendance haussière, malgré les secousses des marchés (subprimes, dettes souveraines, etc…). Pour des investisseurs plus « joueurs », il s’agit d’une bonne option.
Pour les plus experts, les SICAV représentent une alternative potentiellement très rentable. L’objectif est d’investir sur des fonds qui spéculent à court terme. Cette gestion peut être déléguée à un spécialiste, selon les placements, les rendements peuvent être à 2 chiffres.
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Romain Chiaramonte
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