Valérie Trierweiler avait annoncé qu’elle prendrait sa retraite médiatique dès son retour d’Inde. La première dame a tenu parole. Après un bref passage en France, elle s’est envolée sans un tweet le 1er février direction l’île Maurice. Au programme : quelques jours de repos au Royal Palm Hôtel (un 5 étoiles tout de même) avec ses deux amies Saïda Jawad (actrice et épouse de Gérard Jugnot) et Valérie de Senneville.
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Journaliste en charge de la rubrique juridique aux Échos, Valérie de Senneville est aussi depuis 2011 l’épouse du ministre du Travail Michel Sapin. Lorsque ce dernier est nommé au gouvernement après l’élection de François Hollande en mai 2012, Valérie de Senneville prend le taureau par les cornes. Les conflits d’intérêts journalistico-politiques à la Pulvar-Montebourg ne passeront pas par elle. Elle convoque le comité d’indépendance éditoriale des Échos pour s’assurer que le statut de son mari ne l’empêcha pas d’exercer sa profession. « Pour moi c'est très important de continuer à faire mon métier normalement », confiait-elle alors à Europe 1. Depuis, Valérie de Senneville travaille « normalement », vit sa vie d’épouse et tweete sans bavures. Un sans-faute.
Journaliste incorruptible, Valérie de Senneville est aussi une intime de feu le couple Hollande-Trierweiler. Michel Sapin rencontre le président de la République en 1978 sur les bancs de l’ENA. Lorsqu’il épouse Valérie de Senneville en décembre 2011 dans son fief électoral d’Argenton-sur-Creuse, il choisit François Hollande pour être son témoin. Le futur président de la République (en pleine campagne à l’époque) viendra accompagné de Valérie Trierweiler. Le 31 décembre dernier, les trois couples Hollande-Trierweiler, Jugnot-Jawad et Sapin-de Senneville réveillonnaient ensemble à la Lanterne, le pavillon où se réfugiera Valérie Trierweiler un mois plus tard. Sans doute la dernière sauterie du petit groupe…