Rester dans un job qui ne nous convient plus peut s'avérer épuisant, voire dangereux pour notre santé mentale. Vous-même avez peut-être déjà songé à claquer la porte pour aller voir si l'herbe est plus verte ailleurs. Si c'est le cas, rassurez-vous, vous êtes loin d'être la seule.
D'après un récent sondage réalisé en septembre dernier par l'institut One Poll pour l'association anglaise Association of Accounting Technicians (AAT) auprès de 2 000 femmes adultes britanniques employées à temps plein et à temps partiel, une femme a envisagé de quitter son emploi 17 fois en moyenne en l'espace d'un an.
Parmi les femmes sondées, 34% ont déclaré qu'elles souhaitent donner un coup de neuf à leur carrière, tandis que 22% prévoient carrément de se reconvertir dans un autre secteur professionnel. Cette volonté de se lancer dans un nouveau domaine de compétence est formulée environ 10 fois par an, précise l'étude.
Si de nombreux critères entrent en jeu, les plus importants qui ressortent de ce rapport sont les mauvaises relations avec ses collègues et les longs trajets quotidiens du domicile au bureau. L'étude a également révélé que les femmes travaillent en moyenne 32 heures par semaine, soit 1 668 heures par année et 78 396 heures au cours de leur carrière.
"Avec des carrières qui ont un si grand impact sur nos vies, il est important de s'assurer que nous sommes dans la bonne voie. Malgré ce que les gens pensent, vous pouvez décider de changer quand bon vous semble", assure Rachel Kellett, responsable du développement des produits pour l'AAT.
Donnée plus anecdotique, mais étonnante : le sondage estime qu'en moyenne, les femmes ont vécu cinq idylles dans le cadre de leur travail.
En France, 72% des salarié·es s'estiment satisfait·es de leur travail, selon une enquête Odoxa dévoilée en avril 2018. Ce taux élevé de satisfaction semble toutefois associé à la peur des sondé·es de perdre leur emploi. En effet, les deux-tiers des Français·es (66 %) se disent inquiet·es concernant la situation de l'emploi dans le pays.
Par ailleurs, trois actif·ves sur dix ont déclaré être mécontent·es de leurs conditions de travail. Les facteurs pointés du doigt concernent le stress au bureau et des problèmes dans la gestion du temps.