Si la plupart des femmes s'accordent à dire que 9 mois de grossesse est déjà un temps bien assez long, Jackie Haddock peut elle se targuer d'avoir connu bien pire. Cette anglaise vivant à Wolverhampton, au Royaume-Uni, aurait mis au monde sa fille après 13 longs mois de grossesse, un record.
L'histoire remonte à 1990 mais reste à ce jour inégalée. Se rendant à l'hôpital de Londres en étant certaine d'être arrivée à terme, la jeune femme de 23 ans a été reconduite par les médecins. Après examen, ces derniers ont en effet estimé qu'il était encore trop tôt pour le bébé malgré la période de 9 mois atteinte. Les semaines s'écoulent alors, sans que rien ne se produise. "Je suis très fatigué et je suis malade à en mourir d'attendre", confiait à l'époque Jackie Haddock alors qu'elle entamait son 12e mois de grossesse.
Le calvaire de la jeune femme a finalement pris fin le 23 mars 1990. Après 398 jours, la maman a donné naissance à une petite fille nommée Sarah Jane, au grand soulagement du couple Haddock qui s'inquiétait de plus en plus pour la santé de son bébé. "Je m'attendais à ce qu'elle pèse trois fois plus", avait alors déclaré le père soulagé, Brian Haddock.
Bien loin des prédictions de son père, la toute jeune Sarah Jane ne pesait en fait que 1,360 kg à la naissance. Usée par l'épreuve, la jeune mère a reconnu quelques mois plus tard avoir "trouvé ça plutôt déprimant". "Je ne pense pas que nous allons avoir un autre enfant après ça car j'ai souffert", avait-elle déclaré.
L'aventure de Jackie Haddock n'est pourtant pas un cas isolé. Déjà en1971, un premier cas de grossesse prolongée avait été observé. Une autre anglaise de 28 ans, Christine Houghton, avait en effet donné naissance à une petite fille d'un peut plus d'1 kg au bout de 390 jours, là où la gestation humaine dure en général 273 jours.
La durée physiologique de cette gestation peut cependant varier selon différents facteurs. A tel point qu'il n'existe pas de consensus réel du milieu médiacal concernant la détermination du terme dépassé théorique. Les professionnels peinent à répondre à la question de savoir si de telles grossesses prolongées seraient possibles ou si ces cas marginaux découlent simplement d'un résultat de diagnostic inexact.