Marisa Borini, dit aussi Bruni Tedeschi, n’a – le moins que l’on puisse dire – pas la langue dans sa poche et n’a pas pour habitude d’éluder les sujets qui fâchent. A l’âge vénérable de 83 ans, la mère de Carla Bruni s’est ainsi livrée sans ambages dans les colonnes du journal Nice-Matin. Et à l’inévitable question du retour de son gendre à la politique, elle a rétorqué que si elle n’avait « aucune idée de ce qu’il [allait] faire », une chose était d’ores et déjà certaine, sa chanteuse de fille n’en subirait plus les conséquences. « Si ça devait arriver, ma fille poursuivrait sa carrière cette fois. C'est sa passion. Elle est une vraie poétesse. Je la vois si heureuse en tournée ces jours-ci. Elle ne doit plus être frustrée. Moi-même je ne peux pas vivre sans la musique…», a ainsi commenté celle qui demeure une pianiste concertiste de renom.
Quelques jours auparavant, Marisa Borini ne s’était pas privé, non plus, de commenter les intrigues amoureuses du président de la République dans le presse italienne. Le hasard, il est vrai, est féroce puisque la maman de Valeria Bruni-Tedeschi est citée dans la catégorie « meilleur second rôle féminin » pour le film « Un château en Italie » de sa fille aînée. Catégorie dans laquelle elle est en concurrence directe avec une certaine Julie Gayet, personne qui, confie-t-elle, la fait sourire et dont elle n’a jamais vu aucun des films. Cette actrice sur le tard, son premier long métrage date de 2003, a la morgue à peine voilée. Mais, ce n’est rien par rapport à l’infortuné François Hollande qui, lui, se voit habiller pour l’hiver. Ainsi, peut-on lire dans les colonnes du célèbre quotidien La Stampa, « Hollande s’est comporté en rustre et en homme ridicule. On n’a jamais vu un homme de sa position aller chez sa maîtresse en scooter ». Visiblement, chez les Bruni-Tedeschi, honorable famille d’artistes et industriels transalpins, ce sont des choses qui ne se font point…