Entre les sonneries intempestives, la conf'call d’à côté et l’imprimante qui ronfle, l’open space peut avoir le niveau sonore d’un bistrot bondé, avec en sus l’effet escompté : pour se faire entendre, il faudra hurler. Résultat, 54% des salariés travaillant dans un bureau ouvert souffrent du bruit. La surdité, elle, est la deuxième maladie professionnelle en France.
La solution : Une playlist spéciale bureau, ou, solution plus radicale, un casque de chantier.
2. La clim', le chauffage et vos collègues
Grand classique des sujets de discorde dans l’open space, la problématique température s’accorde à toutes les saisons. L’été, et sous près de 33°C, l’un mettra son véto clim' « ça me donne des angines ». L’hiver, en pull et en chaussettes lainées, l’autre proposera (imposera ?) de baisser le chauffage « trop énergivore ».
La solution : L’hiver, un gros gilet toujours à portée de bras. L’été, de l’eau, un ventilo et de la patience.
3. La choucroute de la mer et autres coucous garnis
Certes, vous vous êtes promis de ne pas le faire. Mais votre voisin de caisson a, lui, décidé de l’emmener au bureau ce plat de choucroute/couscous/autre menu odorant. Une réjouissance qu’il a ensuite réchauffée dans le micro-ondes de la cuisine, celui-là même qui servira à chauffer votre thé. Mais surtout, il l’a dégusté devant son ordinateur situé face à vous, croquant votre salade aux parfums d’été.
La solution : une bougie parfumée ? Ouvrir les fenêtres ? Mais, pas de solution miracle, non.
75% des cadres ont un jour ressenti le syndrome d’infobésité, soit l’impression d’overdose face aux mails accumulés. Leurs ennemis : ceux qui médiatisent chacun de leurs faits et gestes « Moi : 1, l’imprimante : 0 » ou vous assaillent de mails ayant pour objet : « p’tite question », suivi du classique : « avec la pièce jointe, c'est mieux ».
La solution : Travaillez en mode déconnecté, limitez-vous à ouvrir votre boîte trois fois dans la journée et surtout : triez. Dossier, couleur, qu’importe la technique, pourvu qu’elle soit efficace.
Outre le fait que l’appel à maman est bruyant – rapport à la capacité du salarié à s’épancher - il aura aussi pour effet de déconcentrer tous ceux qui à portée d’oreille, revivront du même coup leur problème perso. « Mince, j’ai pas payé la nounou ». Et il doublera, au passage, par cet arrêt intempestif, votre temps de travail sur ce dossier.
La solution : Lui dire, enfin, qu’il/elle parle trop.
10 bonnes raisons d’emmener vos enfants au bureau
Comment survivre en open-space ?
Vie au bureau : c’était mieux avant (ou pas) ?
Entreprise : les do et les don’t de la conversation d’ascenseur