Vous pensiez que de sortir avec un homme amoureux de son travail ou être vous-même workaholic risquait de conduire votre histoire d'amour à sa perte ? Les résultats d'un rapport scientifique publié dans la revue Human Relations vont vous ravir. En effet, des chercheurs de l'Institut Tavistock, spécialistes des relations humaines, ont interrogé 285 couples pour découvrir l'impact de leurs heures de travail sur leurs relations amoureuses. Et surprise, les couples travaillant le plus avaient tendance à compenser en s'accordant plus de temps libre ensemble. "La croyance populaire et les recherches antérieures semblaient indiquer que l'on devait choisir entre une carrière ou construire et s'épanouir dans une histoire d'amour." Il semble pourtant que d'après cette étude, travailler et s'aimer ne soient pas incompatibles.
Cette étude démontre que les couples n'ont pas forcément besoin de faire un tel choix. Ils peuvent tout à fait s'investir dans leur job et réussir à être heureux avec leur moitié, si tant est qu'ils réussissent à s'accorder un peu de temps en tête à tête. Et cela semble justement être le cas. Les chercheurs concluent donc qu'il n'y a "aucun impact négatif entre le temps de travail et la satisfaction de la relation. Nos résultats remettent en question l'hypothèse d'une association négative entre le temps de travail et les répercussions sur la relation".
En revanche, une étude antérieure menée par le cabinet Technologia notait que si l'on souffre de stress au sein de notre job ou que notre travail empiète trop sur notre vie privée sans qu'on l'ait désiré, il peut alors devenir nuisible à notre couple. Un fait qui ressort également à travers une autre enquête menée par l'institut de sondage OpinionWay auprès de 1063 personnes pour le site de recrutement Monster. Près d'un tiers des salariés interrogés (29%) estimeraient que leur travail avait déjà nui à leur vie de couple. En somme, il semblerait qu'afin de réussir à marier travail et amour sans encombre et que la relation amoureuse survive à notre/son job, il est nécessaire que cette forte implication professionnelle soit un choix délibéré et non une contrainte. A bon entendeur.