

"C'est catastrophique", "Il manque quelque chose là !" : pourquoi cette Une de Vogue avec Gigi Hadid scandalise


"C'est juste nul !", "Où est la diversité ?" : pourquoi cette Une de Vogue avec Gigi Hadid scandalise

Les lecteurices de VOGUE sont des plus perplexes face à la dernière Une - et photoshoothing - du mythique magazine de mode. Laquelle met en scène l'iconique Gigi Hadid, l'une des mannequins les plus influentes au monde, tout en rendant hommage, modèles en sus, à un film culte : Hairspray de John Waters, classique de la comédie musicale (transposé à Broadway et récompensée aux Tony Awards), oui, mais aussi de la culture queer.

Satire LGBTQ aussi insolente qu'inclusive, car on y voit notamment Divine, la plus célèbre drag queen de l'histoire du cinéma. Artiste hors normes qui envoyait valser grossophobes, homophobes et autres tristes sires. On lui a dédié un portrait pour Terrafemina d'ailleurs.

Seulement voilà, sur la Une, ça fait toc. Pourquoi ? C'est Buzzfeed qui tire la sonnette d'alarme : "On peut y voir un léger problème : parmi les 16 danseurs et les quatre invités de la couverture, aucune n'est obèse". Et Gigi Hadid n'est pas un role model body positive.

Et le pureplayer tacle : "Aucun corps imposant n'est mis en avant sur cette Une… tout en rendant hommage à une histoire de discrimination fondée sur le poids : l'histoire d'une fille qui n'est pas autorisée à participer à l'émission de danse de son quartier en raison de sa corpulence".

Envoyer valser les high size en pleine ère Ozempic ? Ca, c'est ce que reprochent les lecteurices de VOGUE face à cette Une starifiée. Et iels plutôt raison. Quand bien même Gigi Hadid voue, à en lire l'édito, un culte à Hairspray.

Cependant, entourée de Marc Jacobs, Laverne Cox, Cole Escola et Alton Mason, ainsi que d'une troupe de chorégraphes et danseurs, l'égérie fashion donne peu le la à l'inclusivité, à la diversité et notamment, à la diversité des corps. Un flop pour Gigi Hadid ?

























