"Super bien gaulée", "Viens juste en soutif et en culotte non ?" : Marion Cotillard dévoile ses sous-vêtements en "naked dress" et réveille les machos
"Super bien gaulée", "Viens juste en soutif et en culotte non ?" : Marion Cotillard dévoile ses sous-vêtements en "naked dress" et réveille les machos
L'actrice Oscarisée a pris la pause aux côtés d'Isabelle Huppert lors du dîner des révélations des César, à l’Élysée Montmartre. Cette soirée prestigieuse réunit tous les "parrains" du septième art, autrement dit acteurs, actrices et cinéastes reconnus soutenant les nouveaux espoirs du cinéma. Oui mais voilà, Marion Cotillard a suscité l'ire des internautes.
Pourquoi ? Pour s'être affichée en naked dress, dévoilant ses sous vêtements sous sa robe. Résultat, Marion Cotillard se prend les pires coms sexistes.
"Elle est super bien gaulée", "Porte juste un soutif et une culotte en fait c'est mieux", "C'est la mode de montrer ses sous vêtements", "Je regrette l'élégance à la française", "Elle est vulgaire", "Plus tu as d'argent moins tu as de tissu sur le dos ?", "Pourquoi ces femmes ont-elles besoin de montrer leurs corps dénudés ?!"
"Qu'est-ce qu'il ne faut pas faire pour se faire remarquer", "Tiens les culottes de grand mère sont de retours !", "C'est plus confortable que le string ?", "C'est juste de mauvais goût", "T'as oublié un truc non ?", donne à lire l'espace commentaires.
On est jamais loin du slut shaming. Vous savez, cette manière de juger la sexualité d'une femme, supposée, ou plus globalement son rapport au corps, à la nudité.
Marion Cotillard arbore à cette soirée de teasing des César l'équivalent d'une naked dress : cette robe toute en transparence dévoilant les sous-vêtements, ou la nudité, de celle qui la porte. Récemment, c'est Lily Rose Depp qui en déployait un modèle..
L'image de stars en naked dress, ou robes transparentes, est toujours associée à des réflexions qui semblent provenir d'un autre siècle. On se souvient des réactions suscitées par cette démonstration de style de la popstar Charli XCX, instigatrice électro-sensationnelle du "brat summer", dévoilant sa poitrine devant les caméras de Variety. Ou, idem, du "body shaming" subit par Florence Pugh lorsqu'elle a dévoilé ses seins dans une robe transparente.