« Trente-six panneaux ont déjà été démontés » à travers la France, « il n'y en aura pas un de plus avant concertation locale ». Par ces mots, le ministre de l’Intérieur, Claude Guéant, a mis fin à la contestation de ces derniers jours, concernant la politique de sécurité du gouvernement.
En effet, début mai, suite à un bilan de la sécurité routière faisant état d’une augmentation de 20 % du nombre de tués sur les routes, le gouvernement avait décidé non seulement de supprimer les panneaux signalant la présence de radars automatiques, mais aussi d’interdire les avertisseurs à l’intérieur des véhicules, entre autre. Une décision, prise sans concertation, qui avait immédiatement provoqué la colère d’élus au sein même de la majorité.
D’ailleurs, hier, près de 80 d’entre eux avaient adressé un courrier au Premier ministre, François Fillon, pour lui faire part de « leur profonde exaspération », exprimée par des « milliers d’électeurs », contre les nouvelles mesures de sécurité routière. Il semble que ces derniers aient obtenu gain de cause. Lors de la réunion hebdomadaire du groupe UMP, le ministre de l’intérieur a ainsi indiqué qu’un « radar pédagogique », non pénalisant, remplacerait à terme chaque panneau. Et d’ajouter, « il y aura toujours un radar pédagogique avant un radar fixe mais il y aura aussi des radars pédagogiques qui ne seront pas suivis de radars fixes ».
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