"En solitaire" ne désigne pas seulement un long-métrage relatant la performance d'un skipper lancé toute voile dehors à la conquête du Vendée Globe. C'est également une pratique sexuelle, pour certains encore tabou : la masturbation. En effet, ils sont légion ceux qui, dans l'ombre, à la force du poignée et avec pour seule compagnie un paquet de mouchoirs, viennent s'offrir une petite dose quotidienne, hebdomadaire ou mensuelle, pour les moins manuel, de plaisir.
N'en déplaise à ses détracteurs, la masturbation a bien des vertus pour le corps et l'esprit. En outre, loin d'être l'apanage d'adolescents coupables, la "branlette" serait pratiquée par 70% des hommes en couple. Voici pourquoi ils ont raison.
S'occuper de soi permet, une fois l'instant T atteint, de libérer de la dopamine. Ce neurotransmetteur qui agit sur les centres de récompense et de plaisir du cerveau influe sur la régulation du stress notamment. Les autres endorphines libérés durant l'organisme ont des vertus analgésiques.
La masturbation activerait, selon une étude, des composants du système immunitaire durant l'acte. Cela contribuerait à augmenter le nombre de leucocytes, plus connus sous le nom de globules blancs, dans le sang. Ces leucocytes sont des cellules du système immunitaire. Leur nombre augmente en cas d'infection ou de réaction inflammatoire.
Les plaisirs solitaires pourraient aussi aider les hommes à réduire le risque de développer un cancer. Une fréquence élevée d'éjaculation irait de pair avec une diminution du risque de cancer de la prostate. L'augmentation du nombre d'éjaculations permet d'excréter plus régulièrement les sécrétion potentiellement cancérigènes de la prostate.
Faire "pleurer le singe" avant d'avoir un rapport sexuel réduirait la quantité de sperme produite. Néanmoins les survivants, frais comme des gardons, auraient de plus grandes chances de féconder l'ovule. La masturbation a donc ici pour effet de se débarrasser des vieux spermatozoïdes pour ne garder que les plus jeunes et les plus actifs.