"J'ai reçu des menaces écrites mais ça tombe bien on a un truc super aujourd'hui qui s'appelle 'screenshot' (capture d'écran-ndlr). On me menace de me faire fermer ma gueule". Après avoir accusé un candidat de téléréalité d'agression sexuelle sur une mineure lors d'une interview diffusée sur Melty, Alix Desmoineaux (de l'émission Les Marseillais) est revenue sur ses propos sur le plateau de Touche pas à mon poste.
Dans le cadre du talk-show, ce 16 novembre, elle dénonce notamment l'inaction des producteurs des émissions auxquels participait le candidat de télé-réalité incriminé. Et insiste sur l'existence d'une vidéo qui établirait les preuves de ses accusations. "Il y a deux personnes, une personne qui filme et une personne qui est actrice de la vidéo. Il y a une jeune fille assise sur un bord de lit. On attrape la jeune fille par les cheveux, elle dit 'non'. On essaie de lui demander des faveurs. Elle refuse, elle pleure", détaille la jeune femme de 28 ans.
Des propos glaçants.
"Je ne connais pas la personne, mais quand je vois un truc comme ça... Je pense que n'importe qui voit la vidéo, vous ne pouvez pas rester sans rien faire. Elle hurle, il y a du son, ça dure 1min30, elle pleure, elle supplie, moi je suis désolée mais non ça veut dire non", développe encore Alix Desmoineaux auprès de Cyril Hanouna.
Avant de conclure : "J'ai reçu des menaces écrites, on me menace de me faire fermer ma gueule, ce sont des documents que je donnerai à la police". Une affirmation ferme, dans un contexte où les paroles des candidates de ces émissions très populaires se libèrent de plus en plus. "Personne n'est au-dessus des lois", a appuyé en ce sens Alix Desmoineaux. Vers un #MeToo de la téléréalité ?