Amanda Rosenberg se définit comme une « chew », entendez par là une chinoise juive (chinese jew). Très jolie jeune femme de 27 ans, la britannique née à Hongkong affiche le parfait parcours de la geekette qui a réussi. Elevée en Angleterre, elle est passée par les meilleures écoles, dont le Marlborough College, également fréquenté en son temps par Pippa Middleton. Puis, elle intègre l’université de Leeds, d’où elle sort un diplôme de communication en poche, avant de se faire recruter directement à sa sortie chez le géant Google.
Après avoir fait ses armes à Londres, elle décide de rejoindre la matrice de la Silicon Valley, où elle est affectée au plus gros projet du moment : les Google glass, ces lunettes révolutionnaires que portent aujourd’hui quelques privilégiés et a priori, demain, nombre d’entre nous. A la tête du projet Google glass, Sergey Brin himself, le cofondateur du moteur de recherche le plus célèbre au monde, accessoirement multimilliardaire, marié, père de deux enfants en bas âge et connu pour former, avec sa femme Anne, un couple modèle et philanthrope (Anne a fondé une société de décryptage du génome humain dans laquelle Sergey investit des millions de dollars).
Belle, drôle et mutine, Amanda s’amuse pourtant avec Sergey et lui envoie de plus en plus fréquemment des mails, qu’il reçoit sur ses Google glass. Se met entre eux en place un petit jeu de séduction. Sergey adopte un look plus jeune, se laisse pousser la barbe et dévoile un corps athlétique sculpté à la natation. Bref, il fait sa crise de la quarantaine.
A Palo Alto, tout le monde a compris qu’entre Amanda et le jeune patron, l’affaire devenait sérieuse. Il y a six mois, Sergey a quitté Anne pour vivre son idylle avec la sulfureuse Amanda au grand jour.
Détestée, la jeune femme se fait fréquemment insulter sur les forums et sur son profil Google +, d’autant que son ex petit ami, Hugo Barra, a quitté Google pour rejoindre un concurrent chinois. Pour beaucoup, Amanda aurait pu lui confier des secrets de fabrication…
Le vaudeville 2.0 ne fait que commencer, et la célébrité d’Amanda Rosenberg devrait rapidement dépasser les frontières américaines pour atteindre nos contrées.