Elle est l'alliée la plus sûre de l'hiver, de la sobriété énergétique lorsqu'on tente de baisser notre chauffage, des règles douloureuses ou des dimanches paresseux. La bouillotte est devenue notre meilleure amie, celle contre qui nous aimons tant nous blottir et qui nous apporte réconfort et douce chaleur à toute heure de la journée.
Mais cette fidèle compagne n'est pas non plus infaillible. En effet, l'Institut de veille sanitaire (InVS) a recensé 9 accidents en lien avec des bouillottes entre 1995 et 2000. Et une enquête de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) avait révélé que certaines bouillottes pouvaient conduire à des "risques de brûlures liés à la possible déchirure de l'enveloppe, à une résistance insuffisante des soudures ou du corps de la bouillotte".
Mais alors, comment vérifier que notre bouillotte est sûre, conforme aux normes de sécurité, mais aussi pas trop usée ?
Posez-vous une question toute simple : vous souvenez-vous de la date d'acquisition de cette bouillotte ? Si non, soyons clairs, ça craint. Cela signifie que votre bonne vieille bouillotte est peut-être périmée. Car oui, votre fidèle amie a bel et bien une date de péremption.
Comme le souligne Stylist citant la marque Heat-Treats, "si elle est utilisée et stockée conformément aux recommandations, votre bouillotte devrait rendre de bons services pendant environ deux ans. Pendant cette période, le caoutchouc se détériore naturellement."
La bonne pratique : remplacer votre bouillotte tous les deux ans afin d'éviter les risques de brûlure.
Mais alors, comment savoir si votre bouillotte est périmée ? Sachez que de nombreuses bouillotes sont dotées d'une petite fleur qui permet de déterminer leur date de fabrication. Guettez donc cette marguerite en relief : le chiffre au centre indique l'année de fabrication de la bouillotte.
A défaut de ce petit motif floral, vous pouvez rechercher la norme de sécurité, qui devrait être "BS 1970" (norme de sécurité britannique internationalement reconnue à défaut de norme française) pour les bouillottes en caoutchouc et en PVC et "BS 8433" pour les bouillottes micro-ondables, souvent garnies de noyaux de cerises, de graines de blé, de graines de lin ou de son.
Comment éviter les risque de brûlures ? Voici quelques conseils tout simples.
- Ne remplissez jamais votre chère bouillotte au-delà des deux tiers de sa capacité afin de réduire le risque de débordement, qui peut entraîner des éclatements.
- Remplissez toujours votre bouillotte avec de l'eau qui a été bouillie et laissez-la refroidir pendant une minute ou deux. Verser de l'eau encore bouillante dans sa bouillote présente un risque de brûlure par projection.
- Mieux vaut éviter de remplir sa bouillotte avec de l'eau chaude du robinet, car elle contient des minéraux et des impuretés qui vont s'accumuler à l'intérieur de la bouillotte et la dégrader.