Abandonné à sa naissance, seul et ne comptant que sur lui-même Kang-Do est devenu un usurier. Il n’hésite pas à mutiler et menacer les clients endettés dans un quartier destiné à être rasé. Un jour il reçoit la visite d’une femme qui se dit être sa mère, honteuse de l’avoir abandonné. Kang-Do méfiant refuse son pardon et tente de lui résister, mais au fil de l’histoire une relation mère-fils s’installe. Vulnérable Kang-Do veut arrêter son métier de bourreau mais tout n’est pas aussi simple…
Anecdote : Le réalisateur Kim Ki-Duk, grand favori des festivals a reçu le lion d’or à la 69ème Mostra de Venise pour « Pieta ».
A voir : « Samaria », « printemps, été, automne, hiver… et printemps ».
Interdit aux moins de 16 ans
A la fin des années 80, Oh Dae-Soo (Choi Min-Sik), un père de famille sans histoire disparait du jour au lendemain. Séquestré pendant plusieurs années dans une cellule privée et tenue secrète, sans lien avec le monde extérieur mais juste une télévision pour suivre l’actualité. Grâce à la télévision il apprend le meurtre de sa femme, dont il serait le principal suspect. Relâché 15 ans après, Oh Dae-Soo n’a qu’un dessein se venger. Mais, un contact anonyme, qui se révèle être derrière tous ses maux, lui propose de découvrir qui l’a enlevé et pourquoi…
Anecdote : Présenté à Cannes le film a reçu le le Grand Prix du jury. Le film a fait l’objet d’un remake par Spike Lee.
A voir : « JSA », « Sympathy for Mr vengeance », « Lady Vengeance »…
Dans les années 30 en Mandchourie, le cinglé (Sang Kang-Ho) vole une carte aux trésors à un haut dignitaire japonais. Mais ce qu’il ignore c’est que la brute (Lee Byung-Hun) est payé pour récupérer sa carte. Quant au Bon ( Jung Woo-Sung) il recherche le détenteur de la carte pour empocher la prime.
Le cinglé se retrouve donc avec une carte au trésor dont il ne sait quoi faire et une brute, un bon, l’armée japonaise, les voyous chinois, des gangsters coréens… à ses trousses
Anecdote : Western à la sauce coréenne appelé « Western kimchi » (traduit « chou fermenté » aliment local du pays) inspiré du « Bon, la brute et le truand » de Sergio Leone.
A voir : « Bittersweet life »
Une veuve élève son fils unique de 28 ans, Do-Joon. Déficient mentalement, il est sa seule raison de vivre. A cause de sa naïveté, Do-Joon a souvent des démêlés avec la justice. Un jour une jeune fille est retrouvée morte et malgré le combat de sa mère, Do-Joon est jugé coupable et l’affaire est classée. La mère va partir à la recherche du meurtrier pour prouver l’innocence de son fils.
Anecdote : Vous pourrez retrouver le réalisateur Bong Joon-Ho bientôt au cinéma avec « Le Transperceneige ».
A voir: « The Host », « Memories of Murder»
Sang-Woo est contraint de passer ses vacances à la campagne avec sa grand-mère qu’il ne connait pas. Petit chenapan accro aux jeux-vidéo et aux confiseries, l’enfant doit apprendre à s’adapter à cette vie et à cohabiter avec sa grand-mère muette et illettrée.
Anecdote : Le film a participé à de nombreux festivals aux quatre coins du monde.