Bénédicte Hallion a la communication dans le sang. Après des études à l'Ecole des nouveaux métiers de la communication (EFAP) de Paris, la jeune femme de 29 ans découvre l'univers de la publicité et des médias. Passée par Next Radio, puis BFMTV /RMC et le magazine ELLE, elle se spécialise dans le brand content, c'est-à-dire des créations de campagnes sur-mesure rédigées en collaboration avec les annonceurs et les rédactions.
En 2018, elle se lance dans l'entrepreneuriat en lançant le podcast Élementaire Club. Toutes les deux semaines, ce programme ambitieux explore nos nouveaux modes de vie, que ce soit notre façon de vivre, manger, consommer, travailler, voyager etc.
Les épisodes, dont la durée varie entre 30 et 50 minutes, mêlent reportages, expertises et témoignages pour décortiquer les aspects d'une tendance sociétale comme le mode de vie zéro déchet, le minimalisme ou l'achat dans les commerces de proximité. Un podcast inspirant, instructif et bien ficelé.
Élémentaire Club, c'est aussi une newsletter qui chaque semaine invite les lecteurs et lectrices à découvrir une marque, une association ou une personnalité ayant un impact sociétal ou environnemental positif dans de nombreux domaines comme la mode, la gastronomie ou encore l'éducation.
Bénédicte Hallion nous raconte les prémices de son projet.
Bénédicte Hallion : Cela faisait un moment que je m'intéressais au phénomène podcast, aux États-Unis, comme en France. Et cela faisait aussi un petit moment que je m'interrogeais sur ma façon de vivre, de travailler, de consommer.
Quand je me suis rendue compte que je n'étais pas la seule à me poser des questions sur ce sujet, j'ai réalisé qu'il y avait quelque chose à faire. Le déclic a eu lieu lorsque le magazine ELLE, où je travaillais, a été racheté. Je me suis dit "allez, c'est le moment !".
B.H. : Certains de mes managers en entreprise, qui m'ont fait confiance, beaucoup appris, toujours poussée. Les bons managers sont rares, mais quand on en rencontre, ça peut tout changer !
La confiance que l'on m'a accordée a toujours été le meilleur des moteurs pour moi, j'en suis encore reconnaissante d'ailleurs.
B.H. : Avoir renoncé à un partenariat publicitaire avec une marque (ce qui nous permet de gagner notre vie), car il n'était selon nous pas en phase avec ce que nous prônons dans le podcast.
Ce genre de situation n'est pas simple, et peut être risquée, mais je tiens à garder la ligne de conduite que je me suis fixée.
B.H. : Je pense que je trouverais un·e associé·e. Pour partager les doutes, prendre les décisions à deux, aller encore plus loin... mais cela arrivera peut-être plus tard !
B.H. : La résilience. C'est plutôt facile d'avoir une idée, de monter un projet, au début, l'excitation est à son comble. Le plus dur, c'est de tenir sur la longueur, et je commence à en faire l'expérience...
B.H. : Mon impatience ! Elle me joue souvent des tours. Généralement, mes proches me disent toujours d'attendre certaines choses, de ne pas vouloir que tout arrive tout de suite. Mais dans le boulot, c'est aussi cette impatience qui me permet de me bouger, de vouloir aller toujours plus loin. Même si parfois je me fatigue toute seule !
B.H. : Je ne suis pas le meilleur exemple à suivre pour ça... Ce que j'aime dans le fait de créer son entreprise, c'est de pouvoir organiser son temps comme on le souhaite.
Il m'arrive souvent de travailler le soir, ou le week-end, mais de prendre un après-midi pour moi en semaine de temps en temps. Mais lorsque je suis en famille, ou entre amis, je suis à 100% avec eux, pas les yeux rivés sur mon téléphone ou mes mails.
B.H. : Je pratique la méditation depuis 5 ans. Au minimum une fois par jour, parfois deux si je trouve le temps. C'est mon sas de décompression. Le yoga aussi. J'ai plutôt un tempérament de feu, donc le yoga m'apprend à me poser et à respirer.
Le lieu qui m'apaise le plus : chez moi, en Provence. Je pars bosser là-bas dès que je peux, pour quelques jours. Ça me permet de prendre plus de recul que dans l'agitation permanente de Paris.
B.H. : "Ça va marcher !" Sinon, quand je désespère pour pas grand chose, j'ai aussi la version YOLO [you only live once", en français "on ne vit qu'une fois", NDLR]. "La vie, ce n'est que ça. Alors prend le à la cool". Parfois, ça marche !
B.H. : Ne pas vouloir que tout soit parfait, car ça ne le sera jamais. Mais faire de son mieux, évidemment. Ne pas trop réfléchir aussi, tenter. Et bien s'entourer, évidemment.
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