Et il y eut Vénus debout sur les flots dans sa coquille...
Souveraine et blessée
Connivences et mains lentes
La bergère méconnue aux agneaux invisibles
Une à une écartant les parois de la nuit
Femme et étale
Près de la mer de la nécessité
Et le moutonnement des actes répétés
Entre les pieux trop équarris de la brutalité
Elle se lève
Paroles dévidées entre questions et maux
Reine pourtant du silence où s’abîme le coeur
Le corps immense derrière les poignets frêles
- Et le oui antérieur à son geste de vivre
Gabrielle Althen
VOIR AUSSI :
Quand féminité et poésie se font la cour, voila ce que ça donne :
"La femme" vue par sapho.
"Dans le village des mères", par Venus Khoury-Ghata.
"Autour de moi, solitudes éteintes" par Marie-Claire Bancquart.
La femme est-elle l'avenir de la poésie ?
"Parfois la beauté" par Azadée Nichapour.
"Je femme" par Albane Gellé.