"Beaucoup de personnes n'osent pas demander le juste prix de leur labeur... Ils baissent leurs tarifs. C'est une erreur ! Personne ne vous saura gré de ce genre de sacrifice et, au contraire, vous vous retrouverez "dévalorisé" aux yeux de ceux qui, consciemment ou non, vous ont exploité." David Douillet, 110% (Éd. 84).
Quelle que soit votre position négociante, forte ou moins bonne, il est important de vous faire une idée réaliste de la fourchette de rémunération correspondant à votre emploi. Vous devez connaître le cours du marché mais aussi celui de l'entreprise. Pour cela, consultez les annonces et pourquoi pas, entrez en contact avec des personnes de cette entreprise par le biais des réseaux sociaux et obtenir des informations de cette nature.
Dans un deuxième temps, vous devez vous pencher sérieusement sur votre valeur ajoutée. Que produisez-vous de valable pour l'entreprise, en quelle quantité, quelle qualité...? Quelles évidences pouvez-vous présenter ? Avez-vous l'habitude d'être gentil et d'en faire plus en vous montrant discret ? Vous voyez l'idée. Il y a votre valeur et il y a ce que les autres en savent. D'un autre côté, demandez-vous quel est votre degré d'exclusivité.
Osez dans le sens de : votez pour vous et mettez le "costume mental" qui va bien. Il faut compenser la fâcheuse tendance que nous avons à nous invalider... Nous avons tous un potentiel, donc nous valons toujours plus qu'on ne le pense...
"Ne pas faire perdre la face, laisser une porte de sortie reste l'une des règles d'or de la négociation." Marc Roussel, Le Vendeur Éthique.
Le premier principe de la négociation est de savoir ce que vous voulez et jusqu'où vous êtes prête à aller. Cela ne dépend que de vous. En travaillant le point 2 correctement et honnêtement, vous allez "positiver" votre attitude. Et mieux vous connaîtrez la position négociante de votre interlocuteur, plus vous verrez clair dans le jeu.
Deuxième principe. Si vous en êtes à la négociation, c'est que les choses sont bien avancées pour vous. Les jeux sont quasiment faits et s'inscrivent dans une fourchette déjà acceptée. Il faut prendre les choses au sérieux, mais pas tant que cela... L'idée, c'est de se battre, de ne rien lâcher sans demander une contrepartie. Puis, se montrer bon joueur quand vous faites des concessions...
Troisième principe. Travaillez pour l'avenir. Ce que vous n'obtenez pas aujourd'hui, peut-être reconsidéré demain. Quel est le potentiel du poste ? Quels sont les autres avantages, pas uniquement financiers bien sûr : la qualité du site, de l'espace de travail, la nature des projets, voyage-t-on, quid de la formation etc. ? Si à la fin, vous n'avez pas envie de sourire, vous devriez peut-être vous retirer de la partie. Cela a souvent un effet très puissant, à condition d'être en phase avec le premier principe.
Il y a 2 dimensions dans la préparation. Celle qui concerne le côté matériel et logistique : vos documents, votre look et votre organisation pour être à l'heure... et l'autre, qui joue pour beaucoup, la dimension psychologique.
Avant de commencer :
1. Remettez vous en mémoire un succès.
2. Considérez le pire moment de l'expérience
3. Qu'avez-vous ressenti lorsque vous avez réussi ?
4. Quel conseil donneriez-vous à un ami suite à cette expérience ?
5. Revivez le moment de libération que vous avez éprouvé à ce moment là.
Vous vous êtes entraînée à dire : [sourire]"compte tenu de ce que nous avons dit, mes prétentions salariales sont de XX.000 € annuel" [sourire].
Pendant l'action :
Faites ce que vous avez à faire. Donnez-vous à fond et dites que cela ira mieux dans cent ans.
Après l'action :
Je recommande cette magnifique phrase de Nelson Mandela : " Soit, je gagne, soit j'apprends."
Retrouvez plus de conseils et des ressources gratuites sur le blog de Marc Roussel