Les propos ont été émis après que le gouvernement espagnol abandonne le projet de loi sur l’avortement. L’évêque d’Alcala de Henares, Juan Antonio Reig Pla a eu des paroles extrêmement violentes et a accusé le gouvernement de se laisser aller à des pressions. Le religeux est revenu sur les paroles du chef de l’opposition Pedro Sanchez qui affirmait que l’abandon de ce projet de loi sur l’avortement était « un train de la liberté ». « Cela devrait s’appeler, non pas le train de la liberté mais le train de la mort, de l’holocauste le plus infame. » Selon son jugement le projet de loi initié par le gouvernement de Mariano Rajoy pouvait « prétendre limiter quantitativement l’holocauste silencieux qui était en train de se produire », ajoute t-il dans des propos repris par le site 20minutos.es
« Est venu le moment de dire, avec une voix calme mais claire, que le Parti Populaire est libéral, informé idéologiquement par le féminisme radical, et l’idéologie de genre et infecté comme les autres partis politiques et syndicats majeurs, par le lobby LGBT », a également ajouté Juan Antonio Reig Pla. La Confederation espagnole COLEGAS annoncé qu’ils allaient porté plainte contre le religieux. Ces déclarations « sont des injures qui pourraient initer à la haine et à la violence ». Ce collectif a également demandé au Vatican, où le pape François est contre l'avortement, de décréter « une retraite anticipée » pour cet évêque.