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Inna (Shevchenko) est une enquête-biographie (très) intime sur la charismatique leader du mouvement habitué aux coups d'éclats pour la défense des droits des femmes et un récit de son arrivée en France, de sa rencontre avec l'auteure.
Jusqu'à présent, la petite dizaine de jeunes femmes ont multiplié happenings et provocations, en direction des religions et des actes qu'elle jugent sexistes. Dernier exemple en date, mi-décembre, dans l'église de la Madeleine à Paris. Ce jour-là, en guise de protestation contre la nouvelle loi anti-IVG en Espagne, une militante aux seins nus avait mimé "un avortement de Jésus" devant l'autel.
Les "provocations" dénoncées y compris à gauche
Aussitôt critiquée par la droite, l'action a également - et c'était nouveau - été dénoncée dans les rangs de la gauche, pourtant bienveillante avec le mouvement. Manuel Valls, Anne Hidalgo et même François Hollande ont pointé du doigt une "provocation". Lors de sa conférence de presse, le chef de l'Etat a ainsi déploré "les actes antichrétiens" et fustigé "des personnes qui pensent que l'on peut s'exhiber dans des lieux de culte et commettre des actes qui heurtent la conscience des croyants". La militante en question, Éloïse Bouton, sera d'ailleurs l'objet d'un premier procès en mars prochain.
La vigueur du combat contre l'Eglise, c'est également l'un des points de désaccord entre Caroline Fourest et Inna Shevchenko. "Elle ne fait pas la différence entre le combat des idées et le cadre légal. Elle pense que parce qu'elle est anti-religieuse, elle peut et doit rentrer dans toutes les églises de France à tous moments. Je considère que la ligne à ne pas franchir, c'est que lorsque l'Eglise entre dans le corps des femmes comme c'est le cas en Espagne, on peut éventuellement rentrer dans une église pour faire une action symbolique et le dénoncer. Mais quand la laïcité nous protège de ça, on doit ajuster son mode d'action", explique la journaliste sur iTélé.
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