"Femmes fontaines". Ainsi a-t-on qualifié de manière plus ou moins fantasmée les femmes qui expulsent - de manière relativement abondante - un liquide de leur urètre lorsqu'elles jouissent. Une représentation de l'éjaculation féminine qui a suscité bien des discours et recherches au fil des années.
Et parmi ces recherches à propos de ce que les anglophones intitulent le "squirting", une toute récente étude, menée par des experts japonais, et publiée fin août 2022 dans l'International Journal of Urology. Ces travaux se sont notamment focalisés sur la nature du liquide expulsé par lesdites "femmes fontaines". Verdict ?
Selon l'étude, menée auprès de cinq femmes ayant déjà expérimenté la chose, le liquide en question serait majoritairement... de l'urine.
La recherche a été menée ainsi : un mélange de colorant bleu et de solution saline a été injecté dans les vessies des participantes, via un cathéter. Le fait que le liquide sécrété lors de l'orgasme était bleu prouve bien que celui-ci provient de la vessie. Taux d'antigène spécifique de la prostate et taux de glucose ont également été mesurés. D'où les conclusions, établissant l'urine comme composant principal.
C'est d'ailleurs pour cela, note Santé Magazine, qu'il est essentiel "de différencier le squirting de l'éjaculation féminine", le liquide provenant de la vessie, et non de l'urètre. De quoi éclaircir un grand mystère, qui volontiers perdure dans la sexologie.