Un nouveau chapitre vient de s’ouvrir dans l’affaire des hormones de croissance. Alors que la Cour d’appel de Paris vient de confirmer la relaxe de Fernand Dray et Elisabeth Mugnier, les deux scientifiques accusés d’homicide involontaire et tromperie aggravée, les familles des victimes auraient décidé de se pourvoir en cassation. Ces dernières qualifient de « catastrophe judiciaire » la décision de la Cour d’appel. « Cet arrêt rendu nous étonne énormément, nous ressentons une grande tristesse, une grande déception», a ainsi confié Jeanne Goerrian, la présidente de l’association des victimes de l’hormone de croissance, au Figaro.fr.
En effet, jeudi, le président Didier Wacogne avait estimé qu’aucun élément de l’affaire ne constituait un homicide involontaire et qu’« aucune faute n’avait été commise par les prévenus ou intimés ».
En 2008 déjà, sept scientifiques avaient été mis en cause dans la mort de 120 personnes atteintes de la maladie de Creutzfeldt-Jacob, contractée après des injections d’hormones de croissance contaminées. Aucun d’entre eux n’avait finalement été condamné.
Malgré leur déception et leur lassitude, 20 ans après le premier décès dû aux hormones de croissance, les familles espèrent donc toujours obtenir justice.
Procès en appel des hormones de croissance : relaxe générale
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