Les deux scientifiques, Fernand Dray et Elisabeth Mugnier, rejugés pour homicide involontaire et tromperie aggravée dans l'affaire des hormones de croissance contaminées, ont été relaxés par la cour d'appel de Paris. « Aucune faute n'a été commise par les prévenus ou intimés », a estimé le président Didier Wacogne, et aucun élément de l'affaire ne constitue un homicide involontaire.
En 2008, sept scientifiques étaient poursuivis après la mort de 120 jeunes personnes due à la maladie de Creutzfeldt-Jacob, pathologie dégénérative foudroyante. Elles avaient contracté la maladie après des injections d'hormones de croissance contaminées. En première instance, aucun des scientifiques n'avaient finalement été condamnés.
L’affaire avait été rejugée par la cour d'appel de Paris à l'automne 2010. Seuls deux prévenus encouraient une sanction pénale. Trois ans de prison avec sursis et six à douze mois de sursis avaient respectivement été requis contre Fernand Dray, 88 ans, ancien directeur du laboratoire de l'Institut Pasteur chargé de la collecte de l'hormone et Elisabeth Mugnier, pédiatre âgée de 62 ans.
Aujourd’hui, après l'annonce du jugement, les proches des victimes ont manifesté leur déception et leur lassitude, 20 ans après le premier décès dû aux hormones de croissance.
1698 enfants avaient été traités à l'époque avec les hormones de croissance, fabriquées à partir de l'hypophyse, glande crânienne prélevée sur des cadavres.
(Source: leparisien.fr)
Géraldine Bachmann
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