Que l'on soit prise d'une crampe subite, que l'on ait un rencard urgent en attente où que l'on trouve tout simplement le temps long, lâcher le terrible "Ca arrive bientôt ?" n'est jamais une bonne idée. En gros, il pensera (à raison) que vous vous faites chier et, mauvaise nouvelle, entre la dispute que cela risque d'engendrer et la reprise du coït qui lui succèdera peut-être, vous n'êtes pas pas sortie de l'auberge.
Comment faire descendre le thermomètre à -40 sous la couette ? Appeler votre moitié par le prénom de votre ex. Il le prendra mal et on peut le comprendre. Aussi, si dans le feu de l'action vous ne pouvez vous empêcher de songer à votre ancien amant, contentez-vous de l'affûbler de surnoms tendres plutôt que d'essayer vainement de sortir le bon prénom.
Si moins d'hommes ont la fesse grasse, c'est donc plus souvent les femmes qui ont droit à cette délicate interjection. Aussi, sauf si l'on est J.Lo ou Kim Kardashian, notre "gros" postérieur n'est pas forcément ce dont on est le plus fière. Evoquer nos "grosses fesses" pendant l'acte peut tout simplement nous donner envie de les camoufler sous sa culotte et donc de mettre fin aux ébats... Même si ça partait d'un bon sentiment.
Entre souffler des mots coquins à son oreille qui vont chauffer l'ambiance et sombrer dans la vulgarité, la frontière est hélas vite franchie. Au pire, si vous sentez que la sauce ne prend pas, vous pourrez toujours jouer la carte du "mais je rigooooole" et noter que votre réplique graveleuse est à bannir de votre dico érotique. Mieux vaut un petit râté qu'un silence de mort.
Gémir oui, rugir non. Vous n'êtes ni un ogre, ni un lion. Tant que vous y êtes, pourquoi ne pas en profiter aussi pour vous racler la gorge ?
Vous n'aimez pas qu'on vous lèche l'oreille et encore moins embrasser les orteils de votre partenaire ? C'est tout à fait votre droit. Mais il y a d'autres manières de faire passer le message que d'exprimer votre dégoût par un "beurk". Par exemple, faire l'impasse sur la communication verbale sur ce coup-là et remontez simplement vos baisers vers les jambes, ou, dans le premier cas, lui offrir plutôt votre cou.
"C'est à qui ce charmant zizi mon p'tit loulou ?", on salue la tentative de rhétorique osée, mais on cesse immédiatement de s'adresser à l'autre comme si c'était un attardé. A moins, bien sûr, qu'il en redemande. Il en faut pour tous les goûts.
Si trop parler peut nuire à l'excitation, ne pas prononcer un seul mot pendant tout le coït peut engendrer un malaise encore plus grand. Surtout si, profitant de la situation, le sommier décide d'être lui exagérément bruyant.