"Une femme ne devrait pas être présidente". Il aura suffi de quelques mots à Cheryl Rios pour s'attirer les foudres des internautes. Cette Américaine, originaire de Dallas au Texas, a suscité la polémique après avoir posté des propos jugés misogynes au sujet de la capacité des femmes à gouverner.
Après l'annonce par Hillary Clinton, dimanche 12 avril, de sa candidature à l'élection présidentielle américaine de 2016, cette chef d'entreprise a tenu à réagir sur son compte Facebook : "Si cela arrive, je déménage au Canada", écrit l'Américaine. "On n'a PAS besoin d'elle, car elle n'est pas la bonne personne pour diriger notre pays. Mais plus important encore : une femme ne devrait pas devenir présidente. Laissons les 'haters' venir... mais avec les hormones qui sont les nôtres, on ne devrait pas pouvoir être en capacité de commencer une guerre".
Une sortie d'autant plus surprenante que l'intéressée est elle-même à la tête d'une entreprise de publicité et est respectée en tant que patron dans son domaine. "Oui, je possède ma propre affaire, j'aime ce que je fais, et je suis douée pour ça, MAIS ce n'est pas la même chose que d'être le Président, qui devrait un poste laissé à un homme bon, fort et honorable", avait tenté de se justifier Cheryl Rios dans la suite de son statut.
Les propos de la chef d'entreprise se sont propagés sur la Toile comme une traînée de poudre, certains internautes n'hésitant pas à interpeller Cheryl Rios en la qualifiant de misogyne ou d'hypocrite. "Votre manque de connaissance des femmes de pouvoir dans l'Histoire me laisse perplexe, d'autant plus par votre rôle en tant que PDG", a ainsi lâché un internaute mécontent en s'adressant à Cheryl Rios sur Twitter.
L'intéressée a pourtant tenté de se défendre en proclamant son droit à exprimer son opinion. "Je crois en ce que je crois. Dans ce beau pays, nous avons le droit d'avoir notre propre avis", a ainsi tweeté Cheryl Rios le 15 avril. Interrogée par la chaîne américaine CBSDFW, la chef d'entreprise a de nouveau tenté de justifier ses propos. Peine perdue, le tollé est bien installé.