Nawell Madani est l'humoriste qui monte. Alors qu'elle squattait les planches du Palais des Glaces, l'année dernière encore, avec son one woman show "C'est moi la plus Belge", prolongé plusieurs fois, la voilà déjà propulsée à l'Olympia. Elle y proposera en effet son spectacle, revu, corrigé et amélioré, du 8 au 10 avril prochain.
"Certains humoristes sont prêts à tout pour te passer devant"
Cette belle consécration est l'occasion pour cette trentenaire pétillante de livrer son ressenti sur le microcosme de l'humour, au sein duquel elle est parvenue à se faire une jolie place. Un monde que cette ancienne danseuse qualifie toutefois de "très machiste". Dans les colonnes du dernier numéro de Paris Match, elle est ainsi revenue sur ces propos, se remémorant son rapide passage au Jamel Comedy Club. "J'ai dû être forte tout de suite pour tenir tête à une bande de mecs. Il y a une telle compétition entre les jeunes humoristes que certains sont prêts à tout pour te passer devant. Leur but était de coucher avec moi ou de me dégager", raconte-t-elle. Une forte rivalité qu'avait déjà révélé Kev Adams. Et la jeune femme de poursuivre, philosophe : "Au moins, cela m'a servi de formation accélérée "
Malgré ce regard sévère mais franc, pas question pour Nawell Madani de cracher dans la soupe. La Belge est consciente de l'influence de Jamel Debbouze . "Jamel possède un incroyable carnet d'adresses. Avec lui, tu te produis devant Alain Chabat, Ramzy ou Thierry Ardisson. C'est une vitrine extraordinaire", concède-t-elle.