On peut être l’un des humoristes préférés des plus jeunes, faire salle comble à chaque représentation de son one man show Voilà, Voilà, réunir des millions de téléspectateurs à chaque diffusion de Soda - la série courte dans laquelle on tient le rôle principal - et ne pas toujours voir la vie en rose pour autant. C’est le cas de Kev Adams. En décembre dernier, le comédien qui sera prochainement à l’affiche de The Profs 2, dénonçait « le climat de tensions et de concurrence assez malsain » du petit monde de l’humour. « Même les anciens comme Franck Dubosc ou Gad Elmaleh le disent », avait-il ajouté.
Des propos sur lesquels son confrère Arnaud Tsamere est revenu dans les colonnes de Closer, assurant ne pas ressentir cette tension. « Kev navigue dans des sphères de l’humour que, pour l’instant, je ne connais pas. Il fait partie des rares artistes qui sont capables de remplir des Zénith. Il est forcément plus exposé », a-t-il analysé. Et de poursuivre : « Moi, je ne me sens pas engagé dans une guerre des comiques trop forte. Mais c’est vrai que le créneau est hyperbouché ».
Pour le quadragénaire qui présente actuellement son deuxième spectacle Confidences sur pas mal de trucs plus ou moins confidentiels, estime que la scène humoristique française peut accueillir tous les talents. « Il y a de la place pour tous ceux qui le méritent. Et puis la concurrence peut être saine. Je suis en compétition permanente avec Ben, mon meilleur ami, qui fait aussi de l’humour absurde. Quand il fait un bon sketch ou une bonne critique, je l’appelle pour lui dire tout le mal que je pense de lui, et vice versa. Mais c’est sain », plaisante-t-il.