
En 2025, on peut encore agresser sexuellement des gens et pousser la chansonnette sur scène en toute détente. Ceci dit, en 2010, Bertrand Cantat avait déjà prouvé qu'on pouvait tuer une femme en la rouant de coups, en l'occurrence Marie Trintignant, prendre 8 ans de prison ferme, n'en purger que la moitié et remonter sur scène 3 ans après sa sortie de prison.
À côté du cas Cantat, celui de Jean-Luc Lahaye ne devrait pas nous surprendre. Mais que voulez-vous, on ne se refait pas... Le 12 avril, la branche du collectif Nous Toutes situé dans le département de la Manche a appelé, sur Instagram, à l'annulation du concert de Lahaye. L'évènement est prévu à la discothèque L'Agrion à Ver le 26 avril.

L'argument du collectif de lutte contre les violences sexistes et sexuelles : "Ce choix de programmation est une offense aux victimes et un mépris pour la jeunesse du territoire". Et pour cause, Jean-Luc Lahaye a été mis en examen en 2021 pour viols sur mineures, agression sexuelle et corruption de mineures. Il est également soupçonné de détention d’images à caractère pédopornographique. Mais ce n'est pas tout.

Avant cela, le chanteur a été condamné à deux reprises pour des faits similaires. En 2007, il avait écopé d'une amende de 10.000 euros pour avoir eu des relations sexuelles avec une mineure de 15 ans. En 2015, il était condamné à un an de prison avec sursis pour corruption de mineure de 15 ans.
Si le concert n'est pas annulé, Nous Toutes a déjé prévenu, "à défaut, nous appellerons à un rassemblement pour sensibiliser le public". À bon entendeur.