Avec son premier album solo, Nekfeu s'est affirmé comme une des valeurs sûres du rap français. Une future star. Loin des clips gonflettes de Booba et des clashs qui l'opposent à la Fouine, celui qui s'est fait connaître avec son groupe 1995, propose un rap coléreux et virtuose.
Celui que l'état civil connait mieux sous le nom de Ken Samaras a grandi à Nice. C'est là-bas qu'il a découvert le rap, pour faire comme tout le monde. Puis il est arrivé à Paris, a fondé ses premiers groupes, renouant avec la grande époque du rap français (celle du milieu des années 90). Il a connu un buzz malheureux au moment où on cherchait à faire du bruit autour de Charlie Hebdo, à cause de propos tenus dans un vieux morceau. Polémique vite éteinte quand, expliquait-il dans une interview croisée avec Akhenaton , publiée dans Glamour, on s'est aperçu qu'il était blanc. "Si j'avais été noir et musulman, évidemment, ça les aurait plus intéressés".
En tête des ventes son premier album "Feu" cartonne. Il a même fait se trémousser Roselyne Bachelot dans Le Grand 8 avec son titre "Nique les clones". Un morceau qui rend hommage au combat de L'abbé Pierre. Et qui renvoie les hommes à leurs responsabilités.